Une laisse, un collier et les bras liés dans le dos

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il y a 8 ans

A son arrivée devant la maison, son cœur ne put s’empêcher de manquer un battement alors que sa gorge se serrait. Elle avait toute confiance en son maitre, mais elle savait aussi qu’elle avait fait preuve de beaucoup d’impertinences récemment, et que cela devrait se payer… Ce soir, elle souffrirait. La peur et l’appréhension se disputaient à la sensation de fourmillement qui prenait naissance dans son bas ventre. Alors même quelle craignait les punitions qui ne manqueraient pas de l’attendre, l’excitation gagnait son corps.

Son maitre ouvrit la portière et lui tendit sa main pour l’aider à quitter le siège avant du véhicule. Il ne manqua pas de détailler son corps du regard, souriant de la savoir à sa disposition pour la nuit. Comme on le lui avait indiqué, elle s’était habillée dans le plus pur style d’une écolière modèle ; bas noir, escarpins vernis, petite jupe plissée bleu marine et chemisier blanc. Ce dernier laissait transparaître un soutien-gorge noir dont on percevait la dentelle. Plutôt petits, ses seins n’en étaient pas moins fermes et arrogants, et elle avait bien vu son maitre y arrêter son regard.

Dehors, il faisait froid. Son souffle, assez court, produisait de petit volutes de buée. La maison n’était qu’à quelques mètres, mais elle était bien contente de refermer les pans de son cardigan pour conserver la chaleur de la voiture. Son maitre lui saisi le menton dans la main, approcha son visage du sien, l’obligeant à se mettre sur la pointe des pieds et plaqua sa bouche contre la sienne. Pendant que sa langue prenait possession d’elle, sa main lui caressait le dos, plaquant son corps contre le sien.

Le baiser ne s’éternisa pas. Le visage du maitre repris ce masque impassible et le premier ordre tomba :

– « Mélisse, laisse ton cardigan dans la voiture. Tu n’en auras pas besoin ce soir ».

Elle tarda à bouger, paralysée à l’idée du froid mordant l’environnant. Son maitre prit les devant. La repoussant contre la voiture, il écarta les pans du cardigan, passa sa main sur le chemisier, remontant la courte jupe pour atteindre la culotte et masser le sexe… Le froid de l’hiver suivait ses caresses. Le cardigan finit par choir au sol, et Mélisse n’eut plus qu’à espérer qu’elle ne resterait pas longtemps dehors.

– « Retiens tes cheveux, que je passe son collier à ma petite chienne »

Mélisse retint ses cheveux mi-longs alors que son maitre lui enserrait le cou de son collier. De ses yeux verts, elle le regardait alors qu’il faisait d’elle sa propriété pour la nuit. Une fois le cuir serré autour de son cou, elle laissa retomber sa masse de cheveux châtains sur ses épaules et entreprit de croiser les bras pour se réchauffer. Le maitre ne semblait pas de cet avis. Elle se retrouva à nouveau plaquée contre la voiture, dos à son maitre cette fois-ci. Lorsque celui-ci lui ramena les bras en arrière et commença à lui lier coudes et poignets, elle su qu’à partir de cet instant et jusqu’au levé du soleil, elle pouvait dire adieu à son statut de jeune femme libre et indépendante. Cette idée la fit frémir et réchauffa son corps dans l’air glacé de l’hiver.

S’en apercevant, son maitre, passant une main sous sa jupe, lui empoigna le sexe et commença à frotter par dessus l’étoffe de sa culotte. L’excitation montait, mais il s’interrompit et la redressa, en proie à une profonde envie de se sentir comblée.

Il attacha la laisse au collier et s’est ainsi, bras liés dans le dos, collier autour du cou, habillée comme une jeune fille sage qu’elle n’était pas, qu’elle franchit les portes de la maison. La chaleur du lieu l’enveloppa immédiatement, mais elle mit un certain temps à arrêter de trembler. Le froid n’était sûrement pas le seul responsable. Son maitre lui détacha les bras, puis retirant son manteau, il s’adressa à elle.

– « Met-toi à genoux, cuisses tendues, mains sur la tête, dos droit. Et tu ne quittes pas la position tant que tu n’en as pas reçu l’ordre »

Le maitre s’absenta. Mélissa garda la position, malgré le froid et la dureté du carrelage de l’entrée. Au loin, des bruits de verre, une chaîne hifi qui s’allume pour laisser place à une musique de fond, les pas de son seigneur.

Lorsqu’il revient, il tient une cravache. Il ne tarde pas a parcourir son corps du bout de l’objet. Arrivé aux cuisses, sa voix se fait entendre.

– « Tes jambes sont trop serrées. Je dois pouvoir glisser mon pied entre tes genoux et le faire remonter jusqu’à ton sexe. Il me semble te l’avoir déjà dit »

Mélisse a conscience d’avoir fauté, la gorge serrée, elle tente d’avoir l’air le plus humble possible

– « Oui maitre, vous me l’avez déjà dit »

La pointe de la cravache se rapproche d’une joue, appuis sur la chair

– « Et ? C’est tout ? »

– « Je mérite que vous me punissiez pour mon inattention, maitre »

– « Effectivement, tu le mérites. Et tu le seras. Cette dernière inattention ne fait que s’ajouter à toutes celles que tu as commises et qui, ce soir, se verront châtiées. Pour l’instant, garde la position pendant que je jouis de ton immobilité »

Ce faisant, le maitre s’approche et caresse sa peau. Elle a toujours ses bas, son chemisier, son collier. Il y a peu d’endroit où le maitre peut goûter ses chairs. Aussi, ses doigts s’introduisent par delà sa jupe, écartent la culotte et s’immiscent dans son sexe, le malaxe, le fouille et en ramènent le nectar qui témoigne de son excitation. Lorsque les doigts du maitre son bien imprégnés, il les approche des lèvres de Mélisse, étale le produit de son excitation comme on appliquerait du rouge à lèvre, puis fait goûter ses doigts à sa soumise. Mélisse n’aime pas se goûter. Elle préfère avoir en bouche ce qui vient de son maitre. Mais elle sait qu’elle n’a pas le choix et s’applique du mieux possible à nettoyer ses doigts.

Soudain, à travers ses vêtement, elle sent que le maitre lui empoigne un sein, cherche à en saisir le téton et à le presser rudement. La soudaineté du geste, la douleur qu’il provoque, déclenchent un mouvement involontaire de protection de ses bras.

La réaction ne tarda pas à se faire sentir. Sa joue la brûlait encore de la gifle que son maitre lui asséna :

– « Garde la position. L’ordre n’est pourtant bien si compliqué à suivre »

Mélisse repris position. Son maitre semblait échauffé. Déboutonnant son pantalon, il présenta son sexe à l’entrée de sa bouche.

– « Tu sais ce que tu as à faire. Et surtout, n’oublie pas. Garde la position, sinon je serai encore obligé de sévir »

Mélisse s’employa à contenter son maitre. Les mains sur la tête, à genoux sur du carrelage, ça n’avait rien de facile. D’autant plus que son maitre prenait un malin plaisir à bouger pour l’obliger à venir chercher toujours plus loin son sexe, risquant à tout moment de rompre la position. Parfois, au contraire, il poussait en avant à la recherche d’une gorge profonde, espérant sûrement qu’elle briserait la position par réflexe. Mais Mélisse tint bon. Elle aimait sentir la queue de son maitre aller et venir entre ses lèvres, sur sa langue, au fond de sa gorge. Lorsqu’elle senti le sexe de son maitre durcir encore plus, sur le point de jaillir, elle redoubla d’attention et se prépara à avaler toute la semence qu’il voudrait bien lui donner. Le chaud liquide ne tarda pas à envahir sa bouche, et elle en avala jusqu’à la dernière goutte.

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